Avez-vous travaillé dur pendant plusieurs mois, publié peut-être des centaines d’articles, mais le trafic de votre site reste aussi stagnant qu’un lac sans vie ?
Environ 76 % des blogs d’entreprise publient plus de 100 articles par an, mais plus de la moitié d’entre eux n’apportent pas d’augmentation significative de trafic (source : données HubSpot Blog)
Le problème principal réside souvent dans la « faible qualité du contenu » — ils ne répondent pas vraiment aux besoins des chercheurs ou offrent des informations superficielles.

Table of Contens
ToggleLe contenu manque de profondeur, les informations sont trop superficielles
Par exemple, vous écrivez un article sur « comment apprendre l’anglais », mais il ne contient que des conseils classiques tels que « apprendre plus de vocabulaire », « regarder plus de séries américaines ». L’utilisateur pourrait penser : « Ça, je le sais déjà. »
Voyons les données : selon une analyse de Semrush sur les contenus à faible trafic, environ 62 % des articles peu performants souffrent principalement d’un manque d’informations.
Beaucoup de contenus semblent avoir 1000 mots, mais le nombre de points clés n’est qu’un ou deux.
Nous constatons que de nombreux sites publient des dizaines d’articles sur un mot-clé populaire (par exemple « yoga pour débutants »), mais les articles se répètent beaucoup.
Chaque article ne reste qu’aux concepts de base et aux noms des postures, sans approfondir « pourquoi cette posture est efficace », « comment éviter les erreurs fréquentes », ou « un plan concret pour la première semaine des débutants » — des détails que les lecteurs veulent vraiment.
Pourquoi est-il difficile d’attirer du trafic avec des informations superficielles ?
Si vos articles ne font que répéter ce qui est déjà partout sur internet (par exemple « faire de l’exercice régulièrement est bon pour la santé », « il faut optimiser la vitesse du site »)
Mais ne disent pas au lecteur « comment faire concrètement ? », « pourquoi cela fonctionne ? », « quelle méthode j’ai essayée et qui marche le mieux ? »
Alors l’utilisateur pensera juste « Ok, je sais », puis fermera la page, sans jamais revenir.
Les données parlent d’elles-mêmes :
- Évolution du comportement de recherche : Google Trends montre que les recherches du type « How to… » (Comment faire…) augmentent de plus de 15 % par an, tandis que les recherches de concepts de base (« What is… ») stagnent. Cela signifie que les utilisateurs veulent aujourd’hui des guides concrets, pas des bases.
- Mauvaise performance des pages : Des outils comme Semrush ou Ahrefs constatent que plus de 60 % des pages avec un taux de rebond supérieur à 75 % et un temps de visite inférieur à 1 minute échouent à offrir une valeur ajoutée à l’utilisateur.
- Efforts répétés inutiles : Un exemple réel : un site de tests tech a publié plus de 30 articles sous le mot-clé « achat smartphone 2024 », tous structurés de façon similaire, avec des infos sur processeur, écran, marques. Six mois plus tard, le trafic cumulé de ces articles était inférieur à celui d’un seul article approfondi concurrent intitulé « Comparaison réelle de l’autonomie des smartphones par tranche de prix (avec graphiques de tests) ». Cette répétition et superficialité étaient un énorme gaspillage de ressources.
Comment savoir si votre contenu est « superficiel » ?
Seulement « qu’est-ce que c’est », pas « comment faire » ou « pourquoi » :
- Exemple 1 : Écrire « la vitesse du site est importante ». (superficiel !) → Recommandé : « Nous avons testé : activer la compression Brotli côté serveur réduit la taille des pages de 15-20 %, tutoriel Cloudflare… »
- Exemple 2 : Écrire « le contenu doit être profond ». (superficiel ! on parle justement de ça !) → Recommandé : « 3 méthodes pratiques pour augmenter la profondeur du contenu : 1) utiliser AnswerThePublic pour trouver les questions précises des utilisateurs ; 2) ajouter des exemples et sources de données (outil : Statista) ; 3) inclure des comparatifs (par exemple tableau des effets de méthode A vs méthode B selon différents contextes). »
Empilement d’informations sans focus : L’article ressemble à un journal de bord, accumule des points disparates (souvent copiés d’autres articles), mais sans fil conducteur clair, sans progression analyse du problème → solution → validation pratique. Le lecteur ne saisit pas l’essentiel, reste sur sa faim.
Absence de point de vue exclusif ou d’expérience réelle : Le contenu est majoritairement une compilation d’informations publiques, sans expérience propre (ou d’équipe), données de test, enseignements ou points de vue innovants. Cela mène à la « duplication de contenu ». Pourquoi Google vous référencerait-il en priorité ?
Pas d’opinion tranchée ni de prise de position : Pour paraître « neutre », le contenu est trop prudent, énumère plusieurs options sans recommander clairement une méthode ou un produit adapté à un type d’utilisateur. L’utilisateur veut un guide clair et actionnable, pas des généralités floues.
Méthodes pratiques pour enrichir votre contenu
Identifier activement les « gaps d’information » :
- Outils : Google Keyword Planner (gratuit) / SEMrush « Keyword Gap ».
- Méthode : Recherchez votre mot-clé cible, analysez les 10 premiers résultats Google (SERP). Regardez particulièrement les commentaires ou forums (par ex. subreddits Reddit pertinents) pour voir ce que les utilisateurs reprochent : « Qu’est-ce qui n’est pas clair ? », « Quelles questions restent sans réponse ? » Voilà où se trouvent vos opportunités d’approfondissement.
- Exemple réel : Une blogueuse écrivait sur « achat de machine à café », constatant que les 10 premiers articles SERP parlaient seulement de marques et fonctionnalités basiques. Dans les discussions Reddit, la question fréquente était « comment obtenir à la maison une qualité café comme en caféteria ? » Elle a rédigé un article intitulé « Test pratique : modèle XX + réglage dureté eau + mouture précise = 90 % qualité café pro » avec données et méthodes de réglage. Son article a rapidement atteint la première place. Ce « gap d’information » est la vraie valeur ajoutée.
Approfondissement structuré “5W2H” : Face à un sujet, forcez-vous à répondre aux 7 questions suivantes :
- What ? (Qu’est-ce que c’est ? Définissez clairement, mais ne vous arrêtez pas là !)
- Why ? (Pourquoi c’est important ? Citez des données de recherche / points de douleur des utilisateurs)
- Who ? (Pour qui ? Scénarios détaillés : débutants / experts, employés / étudiants)
- When ? (Quand est-ce le meilleur moment ? Moment / fréquence)
- Where ? (Où le faire ? Plateforme / environnement approprié)
- How ? (Comment faire ? Guide étape par étape, captures d’écran / vidéos claires)
- How much/many ? (Coût / temps / résultats quantifiables)
- Pas besoin de remplir tous les points, mais les parties How ? et Why ? (avec données) doivent être approfondies.
Introduire “preuves” et “comparaisons” :
Ajouter des données : Même pour un petit test, si vous dites qu’une méthode est plus rapide, écrivez “Test pratique : utiliser l’outil YY fait gagner 45 minutes comparé à une manipulation manuelle”. Pas de test possible ? Citez des rapports d’institutions reconnues (Statista, Pew Research, livres blancs officiels), en précisant la source et l’année.
Faire des comparaisons : “Méthode A vs Méthode B” est un catalyseur naturel de profondeur. Ne vous contentez pas d’une liste d’avantages/inconvénients, montrez la différence en conditions réelles (par exemple : “Pour un blog à moins de 1000 visites, la méthode A s’installe plus vite ; pour un site e-commerce à plus de 10 000 visites, la méthode B est plus stable – voir graphique des logs serveurs sur 3 mois”). Ces analyses différenciées sont ce que les utilisateurs attendent vraiment.
Concevoir des “checklists” / “listes d’actions” :
Placez à la fin (ou même au milieu) de l’article une checklist que les lecteurs peuvent télécharger ou suivre directement, par exemple “Checklist pour approfondir le contenu : 1) Le sujet répond-il clairement à une question non traitée dans les SERPs ? 2) Y a-t-il au moins une étape concrète ? 3) Un data/retour d’expérience exclusif est-il intégré ?” Ce n’est pas qu’un résumé, c’est un ancrage d’action qui augmente la valeur et le temps passé sur la page (Google y attache beaucoup d’importance).
Ne pas cibler l’intention de recherche
Intention de recherche signifie en clair ce que l’utilisateur veut vraiment quand il tape un mot-clé sur Google, souvent un besoin spécifique non exprimé.
Google le dit lui-même : Un même mot-clé (ex : “iPhone 15”) peut cacher des intentions très différentes — certains veulent juste voir des images (informationnel), d’autres des specs précises (recherche), d’autres comparent les prix pour acheter (commercial), d’autres cherchent à résoudre un problème (solution). Utiliser un “test complet de l’iPhone 15” pour toutes les intentions réduit forcément l’efficacité.
Combien de types d’intentions de recherche ?
Veut savoir quoi ? (Informationnel – Informational)
- Manifestation : Recherche “Qu’est-ce que le métavers ?”, “Lauréat Nobel 2024”, “Quels sont les symptômes du rhume ?”. L’utilisateur veut comprendre rapidement un concept, un fait ou une actualité.
- Besoins de contenu : Définitions claires, explications concises, aides visuelles (images/vidéos). Éviter les longs discours ou la vente déguisée.
- Données : HubSpot analyse que près de 40% des recherches sont purement informationnelles.
Veut résoudre un problème ? (Navigationnel – Navigational / Transactionnel – Préparation d’achat)
- Manifestation : Recherche “Site officiel Apple”, “Connexion banque XX”, “Quelle chaussure Nike est la plus légère ?”, “Hôtel 5 étoiles à Sanya avec piscine privée”. L’utilisateur est très ciblé, veut aller sur un site/app précis ou comparer sérieusement avant achat.
- Besoins de contenu : Lien direct officiel, comparatifs détaillés produit/service (caractéristiques, prix, avantages/inconvénients, vrais avis), guides d’achat / promos. Pas de liens cachés ou hors sujet.
- Données : Think with Google note que les recherches à intention d’achat voient les utilisateurs consulter plus de 10 sources en moyenne avant décision.
Veut apprendre comment faire ? (Transactionnel – Résolution / How-to)
- Manifestation : C’est une mine d’or ! Recherche “Comment récupérer des photos supprimées sur téléphone ?”, “Comment imprimer l’en-tête Excel sur chaque page ?”, “Comment réparer une fuite d’eau soi-même ?”. L’utilisateur est en galère et veut une solution claire et actionnable.
- Besoins de contenu : Guide détaillé étape par étape obligatoire ! Étape 1, étape 2…, captures d’écran / vidéos nettes, liste des outils nécessaires, erreurs à éviter. Théorie sans pratique ne sert à rien.
- Données : Backlinko a trouvé que les articles avec guides clairs rankent en moyenne 30% mieux sur Google “How-to”.
Vous voulez décider quoi acheter ? (Recherche commerciale)
- Comportement : Recherche « iPhone 15 vs Pixel 8 comparaison photo », « Meilleur projecteur 4K pour la maison recommandé », « Analyse des avantages et inconvénients de l’assurance XX ».
- Besoins en contenu : Tests comparatifs approfondis ! Tableaux des paramètres clés, expériences pratiques (autonomie, stabilité, etc.), résumé des avantages et inconvénients, recommandations selon les profils d’utilisateurs. Ne présentez pas que les points positifs sans les négatifs, sinon l’utilisateur pensera que c’est de la publicité.
- Données à l’appui : Les données Ahrefs montrent que les mots-clés commerciaux (avec « vs », « review », « best ») sont souvent très concurrentiels, mais ont aussi le plus de chances de convertir des utilisateurs de grande valeur.
Pourquoi votre contenu rate-t-il toujours sa cible ? Quel est le problème ?
Deviner l’intention sans regarder les données réelles de recherche :
- Erreur classique : Vous pensez que les utilisateurs recherchent « yoga » pour apprendre les mouvements (How-to), alors que les 3 premiers résultats sont des « promotions de studios de yoga près de chez vous » (commercial). Écrire sans vérifier Google, c’est se tromper à coup sûr.
- Données : Vos mots-clés ciblés ont un taux de clics (CTR) inférieur à 1 % ou beaucoup d’impressions mais très peu de clics, signe que l’intention est mal comprise, et que le titre/description n’attire pas les bons visiteurs.
Contenu « fourre-tout » qui mélange toutes les intentions :
- Erreur classique : Un article sur la « friteuse à air » qui commence par expliquer son fonctionnement (informatif), insère des recettes (How-to) et finit par un lien commercial d’achat. L’intention est confuse, les utilisateurs ne trouvent pas ce qu’ils veulent et quittent la page.
- Données : Taux de rebond élevé (>80 %) et temps de visite faible (<30 secondes). Les utilisateurs partent rapidement car ce n’est pas ce qu’ils cherchaient.
Les mots-clés semblent pertinents mais ne ciblent pas le vrai « problème » :
- Erreur classique : L’utilisateur cherche « détartrer une machine à café », vous écrivez beaucoup sur la structure et l’entretien (informatif), mais le point clé « quel détartrant utiliser » et « tutoriel vidéo précis » est à peine abordé. L’utilisateur veut résoudre l’urgence : « Que faire si le calcaire bloque l’eau ? »
- Données : Bon positionnement mais très faible conversion (pas d’abonnements ni de téléchargements). Le contenu ne résout pas le besoin principal.
Langage trop « générique » ou trop « technique », pas clair :
- Erreur classique : Pour un public lambda, vous écrivez « atteindre la liberté financière nécessite d’optimiser la répartition d’actifs », alors que l’utilisateur cherche « comment économiser avec un salaire de 5000 par mois ». Ou vous rédigez un tutoriel beauté en style académique sur un mot-clé tendance sur Xiaohongshu.
- Données : Par rapport aux articles bien classés, votre style ou vocabulaire ne correspond pas à l’audience, ce qui déplaît aux utilisateurs et à Google.
Solutions
Étape 1 : Googlez votre mot-clé cible et utilisez les 10 premiers résultats comme « réponses de référence »
- À noter : Quel type d’articles est en tête ? (liste, tutoriel, comparatif, guide d’achat ?)
- Faites particulièrement attention : aux « Extraits en vedette » (Featured Snippets) et aux « Questions fréquentes » (People Also Ask) que Google propose. Ce sont des signaux officiels des questions les plus posées, l’intention est claire ! Par exemple, pour « détartrer machine à café », le snippet montre une liste de étapes, vous devez donc mettre ces étapes en tête d’article !
- Outil gratuit : Le rapport de couverture de Search Console, qui vous montre avec quels termes les utilisateurs trouvent vraiment votre page (même si vous ne les avez pas optimisés). C’est une mine d’or pour comprendre les intentions réelles.
Étape 2 : Creusez les « sous-entendus » non exprimés des utilisateurs
- Combo d’outils :
- Recherches associées de Google : Tapez votre mot-clé et regardez les recherches connexes tout en bas de la page.
- AnswerThePublic : Version gratuite, entrez le mot-clé, vous obtenez plein de questions réelles d’utilisateurs (avec qui/quoi/quand/pourquoi/comment) qui révèlent leurs vrais problèmes.
- Reddit / Xiaohongshu / Zhihu : Consultez les discussions réelles, plaintes, questions. Par exemple, sur Zhihu, les réponses populaires au sujet « friteuse à air » montrent que « nettoyage difficile » est un vrai besoin (How-to).
- Astuce pratique : Si beaucoup de recherches contiennent « comment », « étapes », « pourquoi », « solution », « meilleur », « vs », « recommandation », l’intention est claire. Repérez ces verbes/questions et associez-les aux quatre types d’intentions.
Étape 3 : Adaptez la structure et le ton de votre contenu selon l’intention
- Pour l’intention informative : Commencez par une définition simple + points clés en schéma. Format : « En bref, XX c’est… », puis une liste à puces, et un lien pour approfondir à la fin. Pas de vente ! Pas de pub !
- Pour l’intention How-to : Commencez par poser le problème précis (ex : « Vous avez perdu vos photos par erreur ? »), puis « Suivez ces 6 étapes pour récupérer vos photos en 5 minutes », étape 1-2-3-4-5 (avec captures d’écran !), puis FAQ. Les étapes sont l’essentiel.
- Pour l’intention commerciale : Tableaux comparatifs dès le début pour capter l’attention ! Affichez clairement Produit A vs B vs C, avantages et inconvénients réels (mentionnez aussi les défauts !), recommandations selon profils (ex : débutants choisissent A, experts B), liens d’achat / comparaison prix. N’ayez pas peur de mentionner les points faibles, ça renforce la crédibilité.
- Pour l’intention navigation/transaction : Donnez des liens directs + infos à jour (ex : « Accès officiel », « Codes promo 2024 à jour »). Infos doivent être précises et fraîches, les promos périmées c’est du clic piège.
Demandez-vous après avoir écrit
- Si je recherche « XXX » (mot-clé cible), est-ce que je veux trouver ce type de contenu ?
- Le titre commence-t-il par un verbe d’intention clair ? (par exemple « Comment… », « … solution », « … guide d’achat »)
- Les trois premiers écrans (sans faire défiler) donnent-ils la solution ou l’information principale à l’utilisateur ? Ne laissez pas l’utilisateur chercher trop longtemps !
Mauvaise lisibilité et structure, contenu trop désordonné
Ne sous-estimez pas la mise en page et la façon d’écrire, c’est souvent la dernière goutte qui fait perdre du trafic.
Imaginez : vous ouvrez un article sur votre téléphone intitulé « Guide de choix de carte de crédit 2024 », et le premier écran est rempli d’un texte dense, sans paragraphe ni mise en gras, les points clés sont cachés dans un long bloc de texte — avez-vous envie de fermer immédiatement ? Les utilisateurs sont sans pitié.
Google ajuste lui-même son algorithme : Plus de 60 % du trafic de recherche vient du mobile. Sur un petit écran, une mise en page brouillonne est une catastrophe. Google considère clairement que « l’expérience de page » (incluant la vitesse de chargement, la lisibilité, l’interaction) est un facteur de classement.
Si votre contenu fatigue l’utilisateur, Google ne vous mettra pas en avant.
Pourquoi un contenu « désordonné » tue directement le trafic ?
Patience de l’utilisateur = zéro, 3 secondes pour décider : L’utilisateur ouvre la page et jette un œil (vraiment un seul coup d’œil), s’il ne trouve pas un signal clair « De quoi parle-t-on ? Qu’est-ce que ça m’apporte ? », il ferme tout de suite.
Les statistiques Google Analytics montrent que plus de 50 % des utilisateurs ferment la page dans les 10 secondes suivant le chargement. Une structure confuse et des informations cachées invitent les utilisateurs à cliquer sur « Retour ».
Google ne comprend pas, le classement ne monte pas : Le crawler Google (le programme qui indexe votre contenu) est en fait un « lecteur machine ». Il préfère les pages bien structurées (avec des titres H1/H2 clairs, des paragraphes de taille raisonnable, des mots-clés bien répartis).
Mauvaise expérience mobile : Imaginez que vous faites défiler du contenu sur votre téléphone : écran étroit, défilement vertical, environnement souvent bruyant. Et là, vous tombez sur :
- Des paragraphes « géants » : un paragraphe de plus de 4 lignes (qui peut remplir tout l’écran du téléphone voire plus), c’est étouffant à lire.
- Aucun point visuel : texte tout en noir, blanc, gris, sans gras, sans listes, sans images pour aérer la vue.
- Titres vagues : sous-titres du genre « Principes importants », « Étapes clés », mais qu’est-ce que c’est ? L’utilisateur doit fouiller dans un gros bloc de texte.
Cette expérience fait fuir les utilisateurs. Google rapporte : si la page mobile ne présente pas l’information clé en 3 secondes, 53 % des utilisateurs partent directement.
Où votre contenu est-il « désordonné » ?
Écriture étouffante sans paragraphes :
- Symptôme : 300 voire 500 mots d’affilée sans saut de ligne, un mur de texte dense.
- Conséquence : surcharge visuelle pour l’utilisateur, les informations clés se noient. Les études oculaires de Nielsen Norman montrent clairement que les yeux des utilisateurs scannent en forme de « F », la partie basse des longs paragraphes est presque ignorée ! Ce que vous écrivez en fin de paragraphe est perdu.
- Données associées : les outils de gestion de contenu comme Clearscope indiquent que les pages avec des paragraphes de plus de 150 mots voient leur taux de lecture complet chuter de 35 % en moyenne.
« Labyrinthe » de titres incompréhensibles :
- Symptômes :
- Titres trop généraux : « Analyse de stratégie », « Méthodes d’optimisation ».
- Titres trop artistiques : « Nuages qui roulent, paroles d’investissement » (personne ne sait de quoi ça parle).
- Hiérarchie confuse : H2 semble plus important que H1.
- Conséquences : L’utilisateur ne peut pas rapidement repérer l’information dans les titres, le crawler Google a du mal à capter précisément le sujet.
- Problème fondamental : Les titres ne sont pas là pour être jolis, ils doivent annoncer clairement ce dont parle la section. Si ce n’est pas fait, c’est un échec.
Langage verbeux, phrases alambiquées :
- Symptômes :
- Une phrase avec 3-4 virgules, parenthèses, tirets, sujet et verbe éloignés (exemple : « Compte tenu du contexte international complexe actuel et de la reprise progressive de l’économie nationale après des fluctuations au premier trimestre, nous (en tant qu’institution focalisée sur l’investissement à long terme) pensons que… »).
- Accumulation de jargon ou d’abréviations non expliquées (ex : les non-experts SEO ne comprennent pas « SERP », « CWV »).
- Indice de longueur de phrase dépassé : les outils comme Hemingway App montrent beaucoup de phrases dépassant 25 mots.
- Conséquence : Augmente la charge cognitive du lecteur, il faut relire plusieurs fois pour comprendre. Si on ne comprend pas du premier coup, l’utilisateur perd patience.
- Études à l’appui : Les recherches sur la lisibilité montrent qu’au-delà de 20 mots par phrase, la compréhension diminue nettement.
Manque de repères visuels :
- Symptômes : Pas de
- Listes à puces (• / – / 1. 2. 3.) pour les points parallèles.
- Listes numérotées (Étape 1 : … Étape 2 : …) pour les guides d’utilisation.
- Mise en gras des informations clés (mais pas au hasard, juste les mots importants).
- Images/graphismes/infographies pour visualiser les concepts complexes.
- Tableaux clairs pour comparer les données d’un coup d’œil.
- Comment écrire un titre ? Résumez le cœur du texte avec les mots les plus simples. Le titre doit idéalement commencer par un mot-clé principal ou une question (conforme aux habitudes de recherche des utilisateurs) :
- Mauvais : « Principes de base » -> Bon : « 3 principes clés pour les débutants en gestion financière » ou « Comment éviter les pièges courants en finance ? (3 étapes pour les éviter) »
- Mauvais : « Méthode d’opération » -> Bon : « Guide de récupération de photos sur téléphone (5 étapes illustrées) »
- Hiérarchie des titres désordonnée : H1 (titre principal de l’article) -> H2 (points majeurs, les plus importants ! 3 à 5 par article) -> H3 (sous-points sous H2). Les titres H2 sont la colonne vertébrale, ils doivent être clairs et puissants !
- Avantage SEO : Des titres H2 clairs indiquent directement aux robots Google que cette section traite du mot-clé XXX, améliorant significativement la pertinence.
Adoptez la « mise en page paresseuse » : listes, gras, espaces sont vos amis :
- Scénario 1 : Énumérations / listes d’avantages et inconvénients → utilisez systématiquement des listes à puces (structure ul/li) :
- Mauvais : Le texte dit : « Plusieurs méthodes existent pour approfondir le contenu : d’abord explorer les questions utilisateurs ; ensuite ajouter des données concrètes ; enfin fournir des étapes pratiques. »
- Bon : liste directe :
- Explorer les questions utilisateurs : utilisez AnswerThePublic pour trouver des questions réelles.
- Ajouter des données concrètes : citez études ou données pratiques (exemple : « Méthode testée, augmentation de conversion de 22 % »).
- Fournir des étapes pratiques : rédigez clairement 1, 2, 3 avec une liste numérotée.
- Scénario 2 : étapes d’opération → doivent être sous forme de liste ordonnée (structure ol/li) !
- Focus visuel : Ne mettez en gras que les mots ou phrases vraiment clés (exemple : nom de la méthode, données clés, avertissements importants). Ne jamais mettre une phrase entière en gras, cela revient à ne rien faire.
- Espaces : laissez des espaces entre paragraphes et points (avec des balises <p>) pour que les yeux puissent se reposer. Un texte tassé réduit fortement la valeur.
« Les phrases courtes sont reines », éliminez les lourdeurs :
- Vérifiez juste après avoir écrit :
- Privilégiez la voix active plutôt que passive (Mauvais : « Le plan a été validé par notre équipe » -> Bon : « Notre équipe a validé le plan ») ;
- Supprimez les adverbes inutiles (« très », « extrêmement », « essentiellement ») ;
- Si vous voyez beaucoup de « de », « le », « et », réfléchissez à couper la phrase.
- Outil : mettez votre texte dans le Hemingway Editor (version en ligne gratuite). Il signalera :
- Les phrases longues et complexes (surbrillance rouge/jaune) : objectif descendre à un niveau « collège/lycée » (couvre 90 % des internautes).
- Les adverbes excessifs (surbrillance bleue).
- La voix passive (surbrillance verte).
- Objectif : garder le texte globalement clair en jaune/vert, éviter les surbrillances rouges.
Important ! Prévisualisation prioritaire sur mobile :
- À faire avant publication : regardez votre article sur votre téléphone (ou avec l’outil développeur Chrome en mode mobile).
- Points clés à vérifier :
- Les 100 premiers caractères (première vue mobile) introduisent-ils rapidement le sujet ?
- Les titres H2 sont-ils suffisamment clairs et forts, visibles sur écran étroit ?
- Y a-t-il des paragraphes qui ressemblent à une « bande noire » remplissant l’écran ? Coupez-les !
- Les boutons clés (ex : « Télécharger le modèle ») sont-ils facilement cliquables sur mobile ?
- Données support : le rapport « Facilité d’utilisation mobile » de Google Search Console est une mine d’or, il signale les problèmes qui nuisent aux utilisateurs mobiles (texte trop petit, éléments cliquables trop proches, etc.). Corriger ces problèmes améliore directement le référencement.
Google aime par-dessus tout les contenus qui résolvent clairement, directement et sans détour les vrais problèmes des utilisateurs.
Solution
Forcez la combinaison d’or « courts paragraphes + titres clairs » :
- Règle : Sur écran d’ordinateur, un paragraphe ne doit pas dépasser 3-4 lignes (idéalement 50-120 mots) ; sur mobile, pas plus de 2-3 lignes !




